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Repères
Le kart électrique se développe depuis les années 1990. De simple
moteur électrique monté sur un châssis de kart thermique, il est
devenu un engin spécifique, aux performances équivalentes à celles
du kart à moteur à combustion.
Agissons ensemble
Silencieux et non polluant, le kart électrique est plus agréable
à piloter du fait de l’absence de gaz d’échappement. Et les réglages
sont plus souples. Cela facilite l’apprentissage des débutants.
De même, la préparation de l’engin prend mieux en compte l’habilité
du pilote. Enfin, la motorisation électrique est synonyme de moins
d’entretien. Le kart électrique a toutefois une autonomie réduite
: après dix minutes d’utilisation, il faut recharger les batteries
pendant un quart d’heure. Comme une manche de karting dure en
moyenne dix minutes, cela n’est pas vraiment gênant. Sauf pour
organiser des relais pendant toute une soirée…
Roulons pour l’avenir
Le kart électrique respecte les exigences environnementales les
plus drastiques des municipalités et autres autorités locales.
Il est susceptible d’attirer une nouvelle typologie d’amateurs,
à la fois amoureux du pilotage et de la nature. Un peu moins brutal
que la version à moteur à explosion, il est plus adapté aux adolescents,
aux femmes ou encore aux collaborateurs qui veulent se défouler
lors du séminaire de leur entreprise. En juin, le kart électrique
sera testé lors du premier Grand Prix de voitures électriques
à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Les plus de 14 ans pourront
effectuer quelques « runs » sur les quais de Seine.
Infos
pratiques
Plusieurs circuits proposent des courses de karts électriques.
Nicolas Rennac, moniteur présenté dans le film, exerce sur le
circuit automobile de Haute-Saintonge, à La Genétouze (Charente-Maritime).
Pour en savoir plus sur le kart électrique, vous pouvez consulter
le site Kartelec.
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