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La patinoire a investi dans douze engins électriques. Moins polluants et plus sûrs, ils vont permettre de développer l'activité. « Le kart, c'est un volant et deux pédales. » C'est simple. Et le pire,
c'est qu'il n'exagère pas, Alain Brochard, le directeur de la patinoire.
Depuis l'acquisition de douze nouveaux modèles, l'activité a même gagné
en accessibilité.
Car les karts sont désormais électriques. La différence · C'est qu'ils ne rejettent plus de CO2 dans le parc fermé. « On va donc pouvoir développer la pratique », se réjouit le patron du site. Avant, pour s'offrir trente minutes de sensations fortes, il fallait bloquer la soirée. Pas question d'envoyer les hockeyeurs patiner au milieu des gaz d'échappement. Forcément, c'était compliqué. Et pas tellement sain pour le personnel. « Aujourd'hui, on est clean, résume Michel Champion adjoint aux sports et président de Cholet sports loisirs (CSL), la structure qui gère l'équipement. Il n'y avait pas d'urgence. On pouvait attendre, mais on a préféré devancer la législation. » Et mieux répondre à la demande. « Ça marche d'enfer » Car le karting sur glace séduit. « Ça marche même d'enfer, garantit Alain Brochard. Aujourd'hui, on a douze entreprises qui attendent un créneau. » Les raisons d'un tel engouement : Les sensations. A GlisséO, autour des boudins gonflables, on a construit une piste de 120 mètres. Un petit circuit qui permet de se glisser dans la peau d'un pilote de F1. La fraîcheur en plus, le risque en moins. Les écrans géants retransmettent la course en direct, affichent les temps des pilotes. Grisant, glissant. « C'est une autre discipline. Tout public. Avec des sensations complètement différentes de celles offertes sur l'asphalte. » Surtout, l'activité est rare. Et la patinoire choletaise est la seule de la région à la proposer en permanence. Elle a même réservé chaque lundi soir pour accueillir des groupes ou des individuels. Proposé des prestations spéciales. Si cela est possible, c'est grâce aux karts électriques. Moins polluants, ils sont aussi plus sûrs. Si les adultes peuvent toujours boucler un tour à 35 km/h de moyenne (200 cm3), deux autres niveaux de puissance permettent d'élargir le public, et de toucher notamment les ados, via les centres de loisirs. « On peut proposer l'activité à des enfants de 10 ans. » Sans compter que l'apport de la marche arrière réduit les interventions sur la piste. « Au final, c'est un plus non négligeable », résume Michel Champion. Dans l'opération, Cholet sports loisirs a investi 92 000 €. Une somme à laquelle il faut ajouter une adaptation de l'installation
électrique, pour recharger les karts. « Mais elle sera
utile pour d'autres choses. Comme les spectacles, avec les lumières.
» Renseignements au 02 41 71 64 20.
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